Suggéré par Landes Attractivité
Temps de lecture : 9 min

Bienvenue dans Vivre les Landes, »L’Actu et L’Idée », la lettre dédiée aux journalistes et professionnels des médias ! 
Landes Attractivité qui déploie et anime la marque de territoire Landes TerreS des Possibles fait un tour d’horizon inspirant des dynamiques économiques dans le département des Landes, la Terre de tous les Possibles ! 

Nouveau record pour le Surf Summit d’EuroSima

Avec 430 participants, le Surf Summit a battu des records pour sa 23ème édition organisée à Seignosse. Le grand rendez-vous européen de la filière glisse orchestré par le cluster EuroSima a démontré la dynamique de ce secteur économique et son ancrage dans les Landes.  

Comme chaque année, EuroSima soutient l’appel à projets innovation 2024 : le lauréat 2024 : Soöruz Surfwear 

Cette marque rochelaise lance un projet de recyclage de wetsuits à grande échelle ! 

Yann Dalibot a déjà développé des dalles de Crossfit à partir de 80% de néoprène recyclé et des tapis de yoga, une véritable seconde vie pour ces combinaisons ! 

Avec un réseau de collecte de 30 000 combinaisons par an, Soöruz transforme les déchets en produits écoresponsable, alliant performance et respect de l’océan. 

EuroSima est une association fondée en 1999 sur le modèle de SIMA aux Etats-Unis qui fédère les entreprises de la glisse. 

Eurosima en chiffres

185
adhérents
4000
salariés
1.8
milliards de chiffre d’affaires

Le surf c’est dans les Landes !

2 332 licenciés dont 3 athlètes olympiques ! Record battu pour le Comité des Landes de surf et la Fédération Française de surf basée à Hossegor. 

Fort de sa vingtaine de clubs et de la réputation internationales de ses vagues, le département des Landes et ses 106 kilomètres de littoral développe l’encadrement du surf tout en nourrissant les valeurs de ce sport désormais olympique. 


ZOOM : Laurie Phipps
Championne option « Hautes Études Pluridisciplinaires pour Top Athlètes »

© Fédération Française de Surf

Le 13 octobre 2019, la vie de Laurie Phipps a basculé sur un bas-côté de route. Laurie a alors 18 ans, surfe sur la vie au propre comme au figuré, quand un conducteur alcoolisé percute son scooter. Amputée au-dessous du genou, Laurie se bat pour remonter sur une planche de surf. Cinq ans plus tard, désormais championne du monde de parasurf, la Landaise tente de concilier sport de haut niveau et études, un combat de surnage mené souvent à contre-courant.  

Laurie, le surf est entré dans votre vie il y a bien longtemps déjà … 

Laurie Phipps : dès l’enfance à vrai dire, mon père est shaper, j’ai commencé vers l’âge de dix ans. Je m’entraine Hossegor Surf Club, mon club d’origine. Je faisais du surf loisirs, depuis mon accident je fais de la compétition, j’ai des entrainements fédéraux, prodigués par un entraineur du club, Augustin Mignerey, formé au surf et au parasurf. Augustin est aussi coach Fédéral de l’équipe de France de parasurf. 4 sociétaires du Hossegor Surf club sont d’ailleurs athlètes en équipe de France de parasurf.  

Le parasurf ne faisait pas partie des disciplines intégrées aux jeux paralympiques de Paris, quand est-il pour les J.O de Los Angeles ?  

Laurie Phipps : malheureusement, la décision est tombée il y a quelques mois, ça se jouait entre le paraescalade et le parasurf, le Comité olympique a tranché, ce sera paraescalade ! C’est également un très beau sport. Le nombre de disciplines est limité, il faut savoir partager. Je ne désespère pas de voir le parasurf aux J.O un jour ! 

Dans l’intervalle, bien d’autres compétitions occuperont votre esprit… 

Laurie Phipps : exact ! Je viens de participer à l’Open de France à Saint-Gilles-Croix-De-Vie en Vendée, fin septembre. J’enchaine sur les Championnats de France de Parasurf à Hossegor fin octobre, puis je participerai aux Championnats du Monde à Los Angeles début novembre. A chaque mois sa compet’ ! 

Est-ce qu’une Championne du Monde de parasurf parvient à vivre de sa discipline ?  

Laurie Phipps : hou, là, non, loin de là ! Pour le moment je m’autofinance à 100 %. Je n’ai aucun soutien financier, pas de sponsor. J’ai juste un petit financement de l’Agence Nationale du Sport pour m’aider pour mes études. Jusqu’à présent, j’étais concentrée sur mes résultats sportifs, je n’ai pas prospecté. Je voulais me sentir légitime avec des podiums, des titres, et ce,  avant de solliciter des entreprises. J’en suis donc à deux années de circuit mondial autofinancées. Si je n’ai pas d’aides financières rapidement, je ne pourrai sans doute pas poursuivre l’année prochaine !  

Dans un même temps, vous devez poursuivre vos études… 

Laurie Phipps : oui et j’y tiens, il faut assurer l’avenir ! En septembre, j’ai fait ma rentrée à Paris à l’ESSEC, une école de commerce. Je prépare un Bachelor HEPTA – Hautes Études Pluridisciplinaires pour Top Athlètes. C’est un nouveau bachelor construit en partenariat avec Sciences Po, Centrale Supélec et l’Insep. Ce bachelor permet aux sportifs de haut niveau de mener simultanément carrière sportive et études. Il est fait de beaucoup de distanciel avec des aménagements d’emploi du temps. C’est exactement ce qu’il me fallait pour pouvoir avoir l’opportunité de faire le circuit mondial avec ses compétitions, tout en faisant des études afin d’obtenir un diplôme à la fin. 

L'idée espace presse

Le territoire du Seignanx s’engage pour une agriculture durable et une alimentation vertueuse

Neuf agricultrices et agriculteurs landais, basques et béarnais ont réunis leurs productions et leurs savoir-faire dans un magasin ouvert depuis le 9 avril dernier à Saint-Martin de Seignanx. Boucherie, poissonnerie, primeur, fromages, cave, produits frais, épicerie fine, produits ménagers et de beauté locaux, plus de 1000 références sont agencées sur une surface de vente aux allures de halles gourmandes. Dans les coulisses, un laboratoire de transformation permet la mutualisation des outils de transformation et la valorisation directe des productions. 9 salariés complètent l’équipe des 9 associés qui assurent des permanences pour nouer un lien direct avec les consommateurs. 

Initié il y a 10 ans sur les difficultés économiques du monde agricole, le projet soutenu par l’Etat et les collectivités locales entre dans une stratégie agricole du territoire du Seignanx. Un territoire landais aux portes de Bayonne qui affirme son engagement pour une alimentation plus vertueuse.

  

Rencontre avec Alain Dicharry, maraîcher associé, initiateur du piment doux Label Rouge et vice-président de la Communauté de Communes du Seignanx.

Ferm’Avenir est un projet à plusieurs objectifs ? 

Alain Dicharry: C’est un projet que nous avons imaginé il y a 10 ans déjà.  L’idée de base était de valoriser nos productions en circuit court et tisser des liens avec nos consommateurs. Il y avait derrière aussi la volonté de pérenniser nos exploitations agricoles et de pouvoir les transmettre en tant qu’entreprises viables. Cela a été très long car nous avons souhaité maîtriser notre projet de A à Z et être maîtres de nos destins avec l’acquisition du foncier… Il y a eu la crise du CoIl y a des déjà beaucoup de magasins de producteurs mais nous souhaitions aller au-delà. C’est pour cela que nous l’avons baptisé Ferm’Avenir. 

Il n’y a pas que les productions des 9 associés dans le magasin ? 

Alain Ducharry: Non loin de là ! Nous avons voulu une grande surface agréable, belle avec du bois et des points spécialisés avec des vendeurs directement en contact avec le client comme notre poissonnerie qui travaille en direct avec la criée de Saint-Jean-de-Luz. Circuit court ne veut pas dire que l’on s’arrête aux frontières administratives ! C’est encore plus vrai sur notre territoire du Seignanx qui se trouve naturellement en lien direct avec nos voisins du Pays Basque. Nous sélectionnons aussi d’autres produits de qualité français comme le riz de Camargue ou les lentilles AOC. 

Ferm’Avenir est la concrétisation de l’adage “ensemble pour être plus fort”. 

Alain Ducharry: Nous croyons en la synergie. Elle est très importante dans le monde agricole. Nous sommes toujours plus forts à plusieurs surtout dans de petites exploitations comme les nôtres. Ferm’Avenir n’est pas qu’un point de vente. Nous avons investi dans un laboratoire, un outil de transformation, salarié 9 personnes dont 2 bouchers cuisiniers, un poissonnier, un directeur.   Avec l’agrément européen, très difficile à obtenir, nous pouvons livrer la restauration collective et des projets comme le futur restaurant interentreprises de Tarnos. 

Ferm’Avenir s’inscrit La sécurité alimentaire sur le territoire du Seignanx découle de cette politique en faveur du maintien et du développement agricole sur la Communauté de Communes ? 

Alain Dicharry : Oui c’est une volonté forte de la Communauté de Communes. Offrir aux habitants des outils et des initiatives pour une meilleure alimentation est un des moteurs pour sauver notre agriculture, nos paysages. C’est l’identité de notre territoire : un développement en accord avec la qualité de vie. 

L'info espace presse

Hagetmau, capitale de la chaise, démontre son savoir-faire les 18, 19 et 20 octobre

Au cœur de l’effervescence des Ateliers Bastiat, les 1 500 chaises qui viendront orner la nef de Notre Dame se font une dernière beauté. A quelques jours de la livraison historique, c’est tous les talents autour de l’ameublement qui s’exposent pendant 3 jours à Hagetmau pour le traditionnel Salon de la Chaise les 18, 19 et 20 octobre prochain. Bassin économique florissant dans les années 70/80, mis à genoux après la fermeture des grands industriels au début des années 2000, la force du collectif Casmau permet à ce savoir-faire localisé de pouvoir briller à nouveau sur la scène nationale et internationale.  


Couverture du dossier de presse

Le dossier de presse « Vivre les Landes »     

Le dossier de presse « Vivre les Landes » consacré au dynamisme de l’économie et des territoires landais est à feuilleter ci-dessous 👇

Ludivine Tachon
Chargée des Relations Presse 
Ludivine Tachon, Chargée des Relations Presse

Auteur

Landes Attractivité