La gestion de l’eau : un courant porteur

Créé en 1981, Aqualande est un groupe coopératif dynamique dont le siège social est à Sarbazan. C’est le leader européen de l’aquaculture. Les pôles – sélection et reproduction, élevage de truites et transformation de truites – constituent la colonne vertébrale de l’activité d’Aqualande. Le groupe a implanté plus de 30 sites dans le sud de la France. La gestion de l’eau est, pour ce groupe une préoccupation de chaque instant.

Une goutte d’eau qui rentre est une goutte d’eau qui sort

« Sans eau on ne fait pas grand chose chez nous !  » glisse en fait d’introduction Stéphane Dargelas, Président Directeur Général du GROUPE AQUALANDE.

« Notre premier métier c’est l’élevage, nous sommes en contact permanent avec l’élément eau, le deuxième métier c’est la transformation des truites élevées chez nous, pour laquelle nous utilisons également de l’eau pour l’hygiène. Les truites sont extrêmement sensibles aux écarts de température, nous tenons compte de la montée en température et du débit des rivières. Sur les piscicultures, on ne consomme pas d’eau, on utilise l’eau ! Toute goutte d’eau qui rentre est une goutte d’eau qui sort, qu’on a utilisée dans un milieu où l’on a des rejets naturels des poissons. On la restitue avec une bonne qualité, à la rivière. »

© Groupe Aqualande

Des solutions pour la partie élevage

L’aquaponie : un consensus entre l’élevage de poissons et la production végétale. Les rejets des poissons enrichissent l’eau qui irrigue et nourrit les plantes. Cette technique est testée à Mézos et est en phase de développement sur divers sites.

La bioremédiation : un système végétal en cours de développement, visant à produire des aliments pour l’homme. Ce projet inclut des travaux sur les algues et l’utilisation de systèmes d’éclairage LED.

Système de recirculation : en période de crues, la pisciculture passe temporairement en circuit fermé, se déconnectant de la rivière pour fonctionner de manière autonome.

Nous sommes en phase d’expérimentation pour la culture de laitues, de choux chinois, du basilic et du persil. Ces productions végétales pourront être commercialisées et mises à disposition des cantines scolaires. À Laluque et à Mézos, les salades sont actuellement cultivées sur l’eau avec un système racinaire utile à la conservation.

Des solutions pour la partie usine

Installation de nombreux capteurs : équipés d’un système d’alarme qui s’active en cas de consommation d’eau excessive.

Réduction de la consommation d’eau : réflexion en lien avec la production certifiée ISO.

Réutilisation de l’eau : « Sur le site de Sarbazan, nous allons installer nos propres stations de désinfection des eaux. Les eaux usées seront traitées avant d’arriver à la station d’épuration. Sur le site de Roquefort, l’eau repart à la station d’épuration de la ville. On travaille conjointement avec le Sydec et avec la municipalité pour, à l’avenir, traiter l’eau de la station d’épuration de Roquefort. »